Le stylo magique 2
J’étais amoureux d’une craie. A sa
mort, j’étais tellement triste que j’ai perdu toute mon encre. Je suis alors
allé au paradis.
J’y ai retrouvé mon amoureuse. Nous
étions contents de nous revoir et nous avons fait la fête.
Le problème, c’est qu’il y avait un
compas costaud qui était aussi amoureux de la craie. Il la captura dans son trou
à crayons.
Malheureusement pour lui, j’avais
des attaques secrètes. J’ai lancé l’attaque « lance-bouchon », elle
était tellement puissante que le compas tomba. Ma chère craie se sauva.
Le compas se releva et m’attaqua
avec une griffure pointe de métal et une piqûre pointe en plastique. Mais
j’avais plus d’un tour dans mon sac. J’ai riposté avec mon bouchon épée et ma
mine javelot. Au bout d’une semaine, j’ai vaincu mon adversaire avec mon ultime
botte secrète, l’écriture déchirante. Mon attaque le tua instantanément.
Je me suis marié avec ma craie
d’amour et nous avons eu deux enfants, un crayon à papier et une gomme.
Signé le stylo magique
PS : C’est moi qui ai corrigé les erreurs
d’orthographe de mon stylo d’amour.
Signé la craie
Texte écrit par Romain et Tanguy et
« toiletté » collectivement
L’homme et le chien
Il était une fois un homme qui
s’appelait Cyril et sa femme Bérénice. Ils habitaient en Amérique et ils
avaient une chienne qui s’appelait Laya.
Un jour, mystérieusement, Laya tomba
enceinte. Quelques mois plus tard, elle accoucha de trois chiots : deux se
portaient bien, le troisième se portait mal. Cyril et Bérénice étaient inquiets
car le chiot avait des difficultés à respirer, ils contactèrent le vétérinaire.
Après l’auscultation, le bilan tomba : le chiot avait une sorte de
pneumonie qui durait toute la vie. Pour le sauver, il fallait l’opérer. Les
propriétaires refusèrent de dépenser de l’argent pour ça.
Quelques jours plus tard, le petit
chien vit partir son frère et sa sœur car ils avaient été adoptés. Personne ne voulait de lui, même pas ses
maîtres. Le chiot sortit de chez lui, il alla se glisser sous une table à côté
d’une route. Un automobiliste s’arrêta, il s’appelait Anthony. Ce fut un coup
de foudre entre le chiot et lui parce qu’Anthony était handicapé, un peu comme
le chiot. Anthony décida de l’appeler Duke. Ils devinrent
inséparables et ils vécurent heureux pendant douze ans.
Ils auraient pu vivre encore
longtemps ensemble car Anthony avait réuni les fonds nécessaires à l’opération
de Duke. Mais quelques semaines avant l’opération, Anthony mourut d’une crise
cardiaque dans son sommeil. Duke essaya de le réveiller… Il n’y arriva pas. Un
voisin appela les pompiers. Duke resta dans la rue en se posant une seule et
même question : « Quand est-ce que mon maître revient ? »
Mais Anthony n’est jamais revenu, l’argent de l’opération servit d’héritage à
sa famille et il fut enterré à l’autre bout de la ville.
Duke erra dans la ville longtemps
avant de trouver le cimetière. Il s’allongea sur la tombe d’Anthony et poussa
son dernier souffle. Il rejoignit au
paradis le seul homme qu’il l’avait vraiment aimé. Ils se retrouvèrent à jamais
cette fois !
Texte
écrit par Laura et « toiletté » collectivement
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